Un coup de main, un coup de patte [Kariel]

-Bonsoir Daniel...

-Est-ce que je peux faire quelque chose pour t'aider ce soir ?

Un coup de main, un coup de patte [Kariel]

La douleur dans mes jambes est vraiment tenace. Selon le docteur Wakeman je devrais sentir arrivé la pluie. Au moins j’ai le haut du corps en plus ou moins bon état. J’ai pu retrouver la motricité de mes doigts et je dois encore serrer des dents si je veux jouer du violon. Mes ecchymoses ont disparu, me restant aussi moche que d’habitude. Willow, l’amie de Papy que je surnomme affectueusement Mamy, vint me rendre visite quelques fois par semaine pour m’aider avec mes besoins de base. Sinon je ravale la douleur et je me déplace avec mes béquilles. Des fois c’est mon ange-gardien qui vient me remonter le moral, mais ces derniers temps pas mal moins. Car je remarque dans son regard d’azur glacé que son palpitant est prisonnier de l’amour. Je suis à la fois content et jaloux pour le vampire. Heureux de le savoir si débordant de joie et une pointe de jalousie car jamais un ange ne voudra d’un être comme moi. Quelle femme saine voudrait d’un grand brûlé laid à mourir, muet et con comme la lune? Pour ma part je n’en connais aucune. La seule que j’ai osé approcher dans le passé s’est servie de moi pour les dépenses du bal. Le soir fatidique elle s’est déclarer malade et le lendemain j’ai appris qu’elle avait été élue reine du bal avec le sportif le plus couru du lycée. C’était le même après-midi que j’ai tenté de rejoindre mes parents dans ce parc en m’entaillant furieusement les poignets. Mais dernièrement un ange d’une beauté surnaturelle et d’une douceur sublime illumine ma misérable existence. Dans un premier temps je l’ai aidé alors qu’elle était une magnifique puma. Après mon cœur à cesser de battre un instant quand je l’ai vu si parfaite et gentille avec un monstre hideux comme moi. J’ai cru ne jamais la revoir, pareil magnificence ne devait pas être seule au monde. Mais non dernièrement elle vient à chaque soir après son travail. Karianne me sourit, je lui joue du violon et m’apaise comme personne. À chaque fois je dois me pincer pour savoir que je ne rêve pas. Qu’elle accepte de venir perdre son temps avec un gars moche et sans intérêt comme moi. Mais c’est aussi réel que les songes cauchemardesques des tortures que j’ai subi par la démone d’une malveillante beauté.

Aujourd’hui Mamy était venu dans le jour et mine de rien elle m’avait demandé comment sa colocataire Karianne allait vu que ces derniers temps elle la voyait peu. Elle a souri en me voyant rougir comme le mercure qui s’enflamme sous un chaud soleil d’été. Elle ne me dit pas alors l’évidence que j’adore la jeune femme que je considère comme un ange à la chevelure noire de jais. Alors elle m’a aidé en cuisine. Un ragout consistant à faire mijoter avec des légumes de mon potager. Un pain frais. Aussi Willow m’a demandé un dessert. J’ai répondu en écrivant des fondants aux chocolats. Nous avons cuisiné, enfin j’ai fait ce que je pouvais de la table après m’être déplacé avec beaucoup de difficulté. Mamy avait fait grandir un beau bouquet dans un petit pot au milieu de la table et nous avons installé des couverts. Sans le savoir la nymphe avait tout mis en place pour un repas romantique. Mais entre Karianne et moi, disons que nous sommes deux naufragés des sentiments qui se sont rencontré, apaisé mutuellement et découvert une douceur que je ne crois aucunement mérité. Donc me voilà étendu dans mon lit au rez-de chaussé de mon refuge en train de regarder des séries ringardes à la télévision tout en songeant à l’être céleste qui m’a promis de venir me voir ce soir.

Le chant du merle me fait sourire en grand et je me redresse tant bien que mal pour l’accueillir. Karianne à laisser des vêtements pour s’habiller et m’éviter d’avoir un infarctus comme lors de notre première rencontre. La couverture qui lui a servi pour camoufler ce corps sublime est devenu comme une relique sacrée pour moi. Un artéfact touché par un ange d’une candeur surnaturelle. Féline sort alors de la salle de bain et me salut. Pour ma part je mine les moustaches de chat et la salut. Comme un con je rajoute que son sourire est magnifique. Depuis quelques jours elle apprend quelques signes et je ne me souviens pas que si je lui ai appris le signe qui désigne magnifique. En vérité c’est oui, mais à cet instant j’ai presque oublié mon prénom comme à chaque fois que je la vois. Elle s’avance de sa démarche féline et d’une grâce surnaturelle elle s’assit tout près de moi sur mon lit de douleur. Nous rougissons presque à l’unisson par la même timidité qui nous habite. Je prends mon carnet, repoussant des partitions que j’ai écrites en songeant à elle. Car elle est devenue ma muse, mon inspiration retrouvée pour la musique.

Daniel- Juste que tu sois là ça me touche beaucoup Karianne. Mamy est venue aujourd’hui. Nous avons fait le repas de ce soir. Du ragout aux légumes et des fondants au chocolat. Je sais que tu travailles beaucoup car il y a une employée de malade. Ce soir je ne veux pas rajouter. Mais j’aimerais un verre d’eau si c’est possible. Mon pichet est vide et je dois prendre les médocs. Tu as eu une bonne journée?

Je ne rajoute pas que j’ai songé à elle une grande partie de cette journée, tout comme les autres depuis notre première rencontre en fait. J’écris une nouvelle note.

Daniel- Pas trop de mauvais clients aujourd’hui? Sinon je pourrais te jouer un morceau de violon de ton choix pour te faire sourire et changer les idées, car dès que je te vois je ne sens plus de mal dans mon corps honni.

Déjà qu’elle va m’aider à me lever pour manger et ensuite endurer le con de muet que je suis c’est la moindre des choses de lui jouer un air de violon. J’espère qu’elle voudra bien écouter le Seigneur de Anneaux ce soir. Mais je n’ose pas lui proposer car je la sais fatiguer par ces connards qui lui font du rentre dedans au travail. Elle à juste à dire qu’elle à un petit ami, un être chanceux qui pourrait lui murmurer des mots d’amours et simplement être près d’elle. Je l’envie ce type…

@Karianne Myklebust

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-Merci...

-Oh tu sais, mon travail n'est pas si difficile que ça... Tu n'as pas besoin de me ménager pour autant. Tu es bien plus en difficulté que moi. Je vais te chercher ça tout de suite.

-Mais, je suis vraiment touchée par l'attention, d'avoir préparé à manger. En plus, le fondant au chocolat est mon dessert préféré !

-Et oui, ma journée était bonne, rien d'extraordinaire je crois. Ne t'inquiète pas pour les clients, ça n'arrive pas si souvent qu'ils soient désagréables. Et puis, je commence à avoir l'habitude. Je sais gérer maintenant. Mais ça me ferait quand même très plaisir de t'entendre jouer.

Un coup de main...(Kariel)

Je prends les comprimés en faisant une grimace de dégoût. Ce que je hais prendre du chimique ça n’a pas d’allure. Mais mon état est encore trop grave pour me rabattre sur les bienfaits de Dame Nature. Rapidement j’avale le tout et prend une grande gorgée d’eau pour m’enlever le goût. Je remercie d’un sourire sincère Féline et je l’écoute parler de sa journée. Elle semble s’être ennuyée et je suis heureux de lui faire changer les idées avant le repas. De pouvoir admirer ce sourire superbe qui doit rendre pâle le soleil lui-même. J’écris une note en vitesse de ma belle calligraphie et je lui tends en rougissant. Car j’avoue quelque chose que je dois dire et que j’essayais de cacher à cause de ma grande timidité.

Daniel- Ma journée fut longue et maintenant elle est extraordinaire car tu es là. Tu me redonne la joie et le sourire. Je ne sais pas si tu connais le film « Le Seigneur des Anneaux »? Car ce que je vais te jouer est un air de bonheur dans la Comté. C’est la mélodie qui me vient quand je te vois sourire.

J’agrippe mon violon et je me place pour essayer de la préserver de ma totale laideur. Je sais que Karianne ne se soucie guère de ma gueule de guimauve passé au lance-flamme. Mais les habitudes ont la vie dure. Aussi me placer dans un certain angle me permet d’ignorer une partie des douleurs de mes côtes. Alors je laisse mon talent et ma propre magie couler de mon instrument. Des notes d’une gaieté et d’une joie douceâtre transmettre mon bonheur de voir celle qui a pris une place si importante dans mon cœur. C’est chaud et réconfortant comme mélodie, entrainante et d’une joie qui semble issue de mon âme pour elle. Mon archet semble faire un ballet tout simplement bienheureux. Toutefois la mélodie s’achève et je dépose mon violon, ce lien qui me reste avec ma famille disparue, dans son étui. Je respire l’air comme le ferait un chien de chasse et je fais semblant d’avoir faim. Un nouveau signe que j’ai appris à cette merveilleuse apparition céleste. Même si elle réfute cette impression, je la vois comme un ange qui est descendu du paradis pour soulager les âmes débordantes de tristesse d’un simple sourire lumineux et débordant de candeur. J’essaie de saisir mes béquilles, mais l’une tombe au sol et je grince des dents devant ma maladresse. Mais heureusement que j’ai la plus jolie des soignantes près de moi et avec son aide je me redresse tant bien de mal. Avec précaution nous nous dirigeons vers la table et bientôt nous sommes assis devant un bon repas réconfortant et surtout nourrissant. J’écris une note que je glisse vers elle avec un sourire timide.

Daniel- Tu travailles demain? Si c’est non tu aimerais écouter le Seigneur des Anneaux avec moi? Un peu de liberté et d’imaginaire n’a jamais fait de mal et ce sera la première fois que j’écouterais un film près d’un ange. Mais je ne veux pas t’obliger si tu as un rendez-vous ce soir avec une personne. Je ne sais pas si tu as un copain ou une copine, mais cette personne est chanceuse de d’avoir. Ou bien te reposer après une longue journée de travail. Je ne veux pas m’imposer.

Je tremble de gêne car c'est la première fois depuis l'école que je ose demander à un être céleste d'écouter un film avec moi. Je suis persuadé qu’elle a un prétendant dans sa vie, un amoureux. Car Féline est d’une douceur et une gentillesse sans nom. Elle doit avoir une multitude d’hommes beaux, intelligents et tendres qui n’attendent qu’un mot de sa part pour être le plus heureux qui soit. Pour ma part je me considère très chanceux qu’elle accepte de passer du temps avec moi. Et je sais que jamais elle ne voudrait d’un monstre de foire couvert de cicatrices immondes, muet et simplet comme moi. J’ai peu d’argent, en fait assez pour les produits essentielles, mais rien de bien gros. Donc rien d’intéressant à lui offrir à part tout mon amour et mon cœur…

Concerning Hobbits:

@Karianne Myklebust

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-Je connais de nom, mais je ne l'ai jamais vu. Je serais enchanté de t'entendre jouer.

-Je l'aime beaucoup.

-Ça a l'air super bon !

-Je travaille, mais pas tôt alors j'imagine que je peux rester un peu plus tard sans problème. Je n'ai jamais vu le film alors ce serait une bonne occasion de le découvrir... Si tu me promets que ça ne fait pas peur hein !

-Mais je te l'ai déjà dit, je ne suis pas un ange. Je ne pourrais même pas me transformer en ange.

-Et non, personne ne m'attend ce soir, ne t'inquiète pas. Je ne pense pas que mes colocataires aient besoin de moi pour quoi que ce soit.

-Ça fait du bien ! Et c'est bon ! J'aimerais qu'on me fasse la cuisine tous les jours.

Un coup de main...(Kariel)

Voir les mouvements gracieux, magnifique de Karianne me fait rêver doucement. Sa douce danse n’était que beauté et surtout d’une beauté céleste. Je suis persuadé que les anges sur les nuages doivent être vert de jalousie de voir Féline danser avec autant de joie et de bien-être. Encore une fois mon instrument semble forger une bulle de protection invisible qui englobe nos deux âmes. Un moment magique que je vais garder graver dans mon cœur juste au moment que je vais mourir. Un jardin d’Eden où les démons et les regards mauvais n’ont aucune emprise. Malheureusement l’instant parfait se meure avec les dernière notes et c’est maintenant la réalité d’être un inutile muet qui revient à l’assaut. Mais quand elle me porte à demi, m’aidant pour me déplacer, je ne peux m’empêcher de rougir du côté que je peux encore. Sentir ce corps magnifique, parfait et cette âme lumineuse tout près de moi me rend toute chose. Mais je ne veux pas que ma laideur affecte son aura de douceur et nous arrivons à la table. Quand elle me parle je ne peux m’empêcher de regarder ce visage qui semble ciseler par Dieu lui-même car il est magnifique. Ce regard envoutant, cette chevelure que j’aimerais juste une fois effleurer du doigt. Nous commençons à manger et j’écris une note que je regrette l’instant d’après. Hors le mot avec ma belle calligraphie est proche de sa main et c’est trop tard pour reculer.

Daniel- Papy m’a toujours dit qu’on est sévère envers nous-même. Hors les gens peuvent déceler une autre impression qu’on croit vraiment. Car pour moi tu es un ange. Tu as la beauté d’un soleil qui se lève, une douceur d’âme céleste, un sourire qui pourrait faire fondre des glaciers comment il est chaleureux. Tu es gentille et trop de qualités que je puisse les nommer. Que tu m’accepte malgré ma tronche de déterré et que tu acceptes qu’on se voie. Donc pour moi tu es une apparition divine. Pas besoin d’essayer de te transformer en ange car tu as l’essence.

Je ne comprends pas pourquoi j’ai écrit cela. Que je suis autant stupide et con. J’espère qu’elle va comprendre que c’est honnête et surtout que je n’essaie pas de la charmer. Car je suis rien et personne pour bien des gens. Un compliment à Féline, celle que je pourrais tout faire pour elle. Je plonge le nez dans mon assiette pour manger un morceau de bœuf tout en écrivant frénétiquement une autre note. J’ai l’habitude d’écrire rapidement et sans regarder tout en faisant autre chose. Pas le choix quand on est un stupide muet.

Daniel- Il y a quelques scènes sombres dans le film. Des combats aussi. Mais il faut surtout retenir le puissant message d’amitié, de camaraderie et d’amour. Pour les repas quand je serais mieux je pourrais te faire le repas quand tu veux. Mamy m’a tellement montré de trucs en cuisine et tout est frais. Comme ça nous pourrions partager un bon repas et je pourrais te jouer du violon pendant que tu danse. Tu sais que tu es comme du vif-argent? Tes mouvements sont fluides et d’une grâce superbe. C’était super de te voir si heureuse.

Je mange doucement, soupirant quand la douleur m’élance soit de mes jambes ou bien de mes côtes fragilisées. Mais je suis abasourdi de savoir qu’aucun être n’est avec elle. Moi qui étais persuadé que pareille perle serais en constance combat pour repousser les avances des êtres magnifiques qui semblent avoir à chaque mètre sur l’île. Mais moi je n’aurai aucune chance. Je suis qu’un misérable humain qui n’a aucune valeur, aucun pouvoir et surtout une apparence cauchemardesque. Elle est inaccessible et digne d’un ange alors que moi un ver de terre à plus de classe que ma gueule. Mais je parvins à sourire et même faire quelques grimaces pour l’amuser et la faire sourire. Ce sourire merveilleux qui me chavire le cœur à chaque fois. Bientôt le repas est fini et je lui indique une armoire pour deux contenants à restant. Deux repas pour le midi un pour moi et l’autre pour elle si elle le veut. Alors on passe aux fondants chocolatés et j’écris une autre note.

Daniel- Si tu veux emmener le ragoût pour demain, tu peux. Moi j’en aurais assez. Aussi bon appétit pour le dessert. Mais j’y pense c’est trois heure le film. Il sera tard. Si des fois tu es trop fatiguée pour retourner chez toi, tu pourrais dormir dans le second lit. Je ne veux rien d’imposer, mais ma maison est ta maison Féline. Aussi si tu veux du popcorn maison je pourrais t’en faire ou encore mieux on pourrait le faire à deux.

Je rougis encore comme tout à cause de ma gêne légendaire. J’espère qu’elle ne va pas penser que je ne veux la séduire ou un truc du genre. Je ne veux pas qu’elle se fatigue trop à cause de mes conneries…

@Karianne Myklebust

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-Tu… Tu ne me connais pas tant que ça, il y a des choses que tu ne sais pas… Je ne suis pas telle que tu le penses.

-Je… On ne m’avait jamais dit ce genre de choses avant.

-C’est toi qui es quelqu’un de profondément gentil, Daniel.

-Un vif-argent ?

-Merci, moi je ne sais pas très bien cuisiner. Je risque de trop profiter…

-C’est gentil, j’y penserais. Bon appétit !

-Si je suis fatiguée, je resterais là alors. Et je ne sais pas faire de popcorn, je ne sais même pas si j’en ai déjà mangé mais je veux bien essayer d’en faire avec toi.

Un coup de main...(Kariel)

Une phrase qu’elle vient de me dire me tourne dans l’esprit à toute allure. Que jamais personne ne lui avait dit cette vérité que je vois dans son regard, dans son sourire. Surement que je suis plus empathique que la moyenne, mais même un aveugle pourrait voir que Karianne est un ange. Mon cœur rate alors un battement, des papillons naissants dans mon estomac pour s’envoler. Ce que je ne donnerai pas pour me lever, m’approcher d’elle et la prendre dans mes bras avec ce sentiment naissant et puissant que je crois que c’est l’amour. Lui faire entendre mon cœur qui tambourine si fort entre mes côtes comme s’il voulait s’extraire et lui parler à ma place. Lui avouer que ces derniers temps je ne rêve que d’elle. Que je ne suis qu’une âme en peine quand elle est loin de moi. Qu’un seul de ses sourires me fait oublier la démone effroyable et la tristesse de me retrouver sans famille. Mais comme d’habitude je me cache derrière ma gêne que je maudis. Aussi derrière la triste vérité que je ne serais jamais assez bien pour elle. Je suis un monstre avec une gueule de cauchemar, un con qui n’a aucun réel parcours académique et qui ne sait rien faire à part survivre dans les bois comme un ermite qui a peur de tous. En plus muet pour la cerise sur le gâteau. Alors qu’elle mérite un homme intelligent, charmeur et pouvant lui apporter le sourire, de voir comme moi comment elle est si merveilleuse. Mais je garde tout ça dans ma tête et nous dégustons le dessert. Le chocolat est très bon. Nous rigolons doucement en nous regardant et je sens que la confiance et l’amitié se soudent à chaque instant. Je pousse alors ma portion vers elle en faisant signe que j’ai trop mangé en me frottant l’estomac. Ce qui est le cas. Être alité ne me fait pas dépenser trop de calorie et je mange trop. Et vu la vitesse qu’elle a englouti sa part, je me dis simplement que ma demi qui me reste saura lui combler sa dent creuse. Je prends alors mon calepin pour lui écrire une note avec ma belle calligraphie. À part le violon, voilà bien la seule chose que je peux faire de bon goût.

Daniel-Je ne voulais pas te gêner. Je suis empathique et je suis près des émotions. Étant muet j’ai développé d’autres sens. Mais ce que je lis en toi c’est ce que je t’ai écrit. Désolé d’être direct, disons que Papy m’a appris d’être franc et honnête dans mes propos. Mais tu vas voir on va faire nos savants fous du popcorn et tu vas voir ce que tu aimes le plus. Ton sourire illumine ma vie tu sais et j’adore te voir heureuse.

Je tends le mot et j’essaie d’hachurer la dernière phrase, mais Karianne réussit à sauver la note de mon stylo alors que je rougis. Timidement j’essaie même de me lever pour essayer de trouver une contenance et je ne me peux m’empêcher de grimacer a cause de mes faiblesses au niveau des côtes et des jambes. J’écris rapidement une note avant de saisir mon vieux violon qui ne me quitte jamais. Cet instrument qui est ma voix et mon dernier présent de mes parents avant leur mort.

Daniel- Un morceau avant de commencer de faire les amuse-gueules pour le film? Tiens pourquoi pas Hallelujah qui est une douce mélodie inspiré des anges et du paradis. Je suis persuadé que le compositeur doit avoir eu une muse comme toi pour la composer. Comme tu m’as redonné goût à écrire de nouveau de la musique. S’il te plaît je te vois comme un ange malgré ce qui s’est passé, je vois l’instant présent et c’est ce que je ressens. Maintenant ferme les yeux et laisse ton âme prendre son envol pour te laisser gagner par le bonheur du moment.

Le son du violon, enivrant et si doux, se leva dans mon refuge. Des notes si justes, un ballet lyrique d’émotions et de tendresse. Mais en vérité chaque instant était un hymne pour Féline, pour sa magnifique âme lumineuse et si débordante de candeur. Au moins dans cet univers une personne va lui dire ce qu’elle est vraiment pour lui, la beauté et surtout l’aimer en secret. Car dans mon esprit de connard je ne crois pas que je suis le seul qui soit totalement sous son charme, mais qu’il y a une cohorte d’hommes. Mais à cet instant je ne joue que pour elle, pour son plaisir et son bonheur et j’y mets tout mon âme et mon cœur. Doucement la mélodie s’estompe dans la nuit et j’écris une note pour lui tendre.

Daniel- Voilà bien digérer? Maintenant tu es plus salé ou sucré? Car après avoir fait sauter le maïs, on peut mettre du beurre fondue, du sel, du caramel et du chocolat noir ou au lait. En premier je vais me lever avec mes béquilles et direction cuisine.

Je me redresse avec difficulté et j’accepte l’aide de ma féline pour me rendre au four. Je lui indique où se trouve les ingrédients et nous mettons l’huile au feu et les grains. Quand ça explose nous rigolons en essayant d’attraper les popcorns. J’admire sa dextérité, sa célérité et sa silhouette si magnifique. Alors c’est les assaisonnements et le lui fait goûter de nature à tous ce qu’il y a. Quand Karianne à décider nous préparons le mélange et nous ajoutons le tous dur la collation. Je lui indique le frigo et il y a des jus que j’ai faits avec des fruits frais et de l’eau. Nous n’arrêtons pas de sourire, je lui fais même le coup de la taquiner avec un popcorn pour qu’elle le saisit et le mange. Avec difficulté je me dirige vers le sofa et je m’assoupie en soupirant de soulagement. Être debout trop longtemps me coute beaucoup d’énergie. Au travers de la fenêtre je vois alors le visage blanchâtre de mon ange-gardien. Il me regarder et vois la jeune femme qui ne l’a pas remarquer. Nyx me sourit et me fais signe qu’il passera demain soir. Je lève mon pouce et lui signe merci. Il a voulu me rester seul avec cette magnifique apparition divine et intérieurement je le remercie. Mais dans un autre sens il est toujours le bienvenu ici. Mon amie arrive et je la laisse s’installer avant que j’allume à distance le téléviseur et qu’on lance le film. Ne voulant pas qu’elle prend froid, je lui tends une couverture chaude et douce dans un geste doux et apaisant.

Violon:

@Karianne Myklebust

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-Tu n'es pas très sucré ?

-Arrête de tricher !

mal

-Tu es vraiment gentil Daniel.

-J'essaierai de sourire plus souvent pour toi.

-Fais attention à toi, je peux t'aider... Je peux t'apporter ton violon...

-Tu sais, les nymphes font de bien meilleures muses que les métamorphes.

-Je t'écoute avec plaisir.

-C'était très beau, encore.

-Je suis plutôt sucrée... Alors je dirais chocolat ou caramel.

-C'est chaud !

-Tu me caches les yeux si jamais ça fait trop peur hein ?

Un coup de main...(Kariel)

Me voilà bien installer sur le canapé, en fait une causeuse deux places dont il y a un repose-pied escamotable. Mais en cet instant mon esprit est complètement sous le charme de voir Karianne qui savoure les restes d’aliments coller à ses doigts. Pourquoi ça me chamboule, me donne chaud je n’en sais rien. Je sais que c’est sexy, suggestive, mais je sais pertinemment que ce n’est pas un sous-entendu. Car aucune femme ne ferait ça pour ma gueule de porte-bonheur passé trop près des flammes. Mais je peux simplement dire que je suis rouge comme une tomate sur le profil que j’ai encore d’intact. Bientôt la merveilleuse et sublime apparition céleste vint s’assoir et je lui tends une couverture. Hors je suis surprit que la couverture se retrouve sur nos deux corps. Alors je panique un peu de la proximité de ce corps parfait. Dans ma tête sa pureté et sa beauté sera perverti par ma laideur cauchemardesque. D’un doigt tremblant de gêne je lui indique le levier pour élever ses pieds et rendre la séance de visionnement de ce classique si magnifique confortable. Rapidement j’écris alors une note de ma belle calligraphie et je lui tends.

Daniel- Ce n’est pas les origines ou bien la race qui m’a redonner le goût d’écrire de nouveau de la musique. C’est toi tout simplement. Que tu sois métamorphe, nymphe ou bien vampire ce n’était pas l’essentiel pour moi. L’important c’est l’âme et la douceur de l’être que tu es. Pour la première fois depuis mon accident, je suis bien et apaiser avec une personne. Seul Papy et Mamie après deux ans d’essai qui ont réussi à me faire sentir si bien.

Le saladier entre nous je signe sur surnom et je rajoute merci d’être là. Bientôt le film commence et la scène du combat qui sert d’introduction commence. Je me suis assis de sorte que mon profil sain soit visible et non ma gueule de monstre ambulant. Je lève ma main pour cacher ce regard autant merveilleux d’envoutant de cette séquence de violence. Mais Karianne lutte pour voir et elle sourit que j’abandonne cette lutte pour laisser place à l’émerveillement. Durant le visionnement nous mains sont à l’affut du popcorn. Au début j’essaie d’esquiver le contact pour ne pas la répugner. Mais je me plonge dans le film et nos doigts s’effleurent dans le saladier. Je la regarde et je cesse de respirer sous le choc. Je rougis comme tout et je voudrais disparaître de sa vue. Je ne veux pas la répugner malgré qu’elle soit parfait et gentille comme un ange. Car je sais que je suis qu’un être tellement inférieur à ce qui se retrouve sur la terre. Muet, défiguré, nullement musculeux et con comme la lune. L’antithèse totale d’un prince charmant pour les femmes. Un petit sourire d’excuse et je glisse ma main sous la couverture pour la déposer sur mon genou. Mais bientôt les Nazguls firent leurs apparitions et la main gracile de la perfection céleste plonge sous le plaid pour saisir ma main. J’espère à cet instant que les cavaliers noirs vont rester pendant des heures à l’écran. Je me sens si bien, si utile et complétement au paradis. Je laisse mon pouce rouler sur sa peau d’ivoire et si soyeuse dans un mouvement apaisant et délicat. Je lui fais un sourire doux et tendre. Dans mon œil valide elle peut surement voir que je suis à cet instant le plus heureux des hommes. Elle ne le sait pas, mais quand je me faisais battre comme du plâtre par la démone colérique, je ne me souciais pas de moi. Non je songeais à mes rares amis et surtout à elle. Je priais Dieu de la protéger et de lui permettre de trouver le bonheur et d’être en sécurité. J’écris rapidement une note que je lui tends avec un petit sourire.

Daniel- Tu aimes le film? Je ne veux que rien de mal t’arrive et je vais tout faire pour toi. Tu es ce qui rend ma vie heureuse depuis que tu as surgis dans mon existence. Ça me surprend qu’un être ne soit pas là pour toi. De te faire sentir bien et heureuse. Car j’étais sûr que tu avais un amoureux ou une amoureuse. Les gens beaux et intelligents doivent faire la queue pour te charmer.Car tu es parfaite selon moi.

C’est pour ça dans un sens que je ne fais rien. Car je ne sais pas comment m’y prendre, que c’est impossible qu’une femme aussi merveilleuse me regarde autrement que dans le sens d’une amitié et je ne veux pas perdre cet ange de gentillesse et de tendresse qui embellit ma vie à chaque instant et arpente mes songes…

@Karianne Myklebust

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-C'est super !

-Je suis heureuse de pouvoir être utile à quelqu'un, et de pouvoir t'aider à produire quelque chose d'aussi beau que ta musique.

-Oui j'aime bien le film... Et... Personne ne fait la queue ou que ce soit, je ne suis pas ce genre de fille.

-Je suis contente d'être quelqu'un de bien à tes yeux. Mais je crois que chacun a ses propres critères, je ne dois pas correspondre à ceux de tout le monde, c'est normal. Et puis... Je ne suis pas la seule jolie filles des Îles Lofoten tu sais... Je ne suis pas très entreprenante ou sûre de moi et j'imagine que certains hommes préféreraient ça.

Un coup de main...(Kariel)

Pendant que le regard merveilleux de celle que je surnomme Féline survole mes mots je sens l’angoisse m’envahir. Je ne veux pas la rendre mal à l’aise, la dégouter avec ce que je ressens au plus profond de mon cœur. Quand elle détourne le regard je crains qu’elle aille quitter mon refuge, ma vie. Car je ne venais pas de lui avouer qu’elle était tout simplement parfaite et par conséquent que je l’aime plus que tout? Alors elle parle de sa voix envoutante et je sens que Karianne doute de sa prestance et de son charisme. Chose qui impensable pour moi. Sans m’en rendre compte, je dépose doucement mes doigts portant la morsure des flammes sur son menton. Dieu que sa peau est si douce et je dois rassembler tout mon courage pour continuer que ce que mon cœur avait ordonné d’agir à l’insu de ma gêne et de ma timidité. Ou bien que ce soit mes médocs qui me donnent un peu plus d’assurance je ne sais pas et je m’en fous. Avec délicatesse et une dose de tendresse je fais tourner un peu la tête de mon amie. Ma main n’a pas quitté sa gracile paume, un peu comme si nous n’avions pas l’envie de rompre ce contact si doux et apaisant. Alors je signe tout simplement avec ma main libre, mes gestes lents et surtout gracieux comme l’air du violon un peu plus tôt. Je sais qu’elle reconnaît les mots signés car je lui ai appris. Je lui dis en rougissant comme une tomate qu’elle est la plus jolie du monde pour moi en ajoutant son surnom. Elle peut lire dans mon œil océanique si doux que c’est la pur vérité, que je songe ce que je viens de signer malgré ma gêne. J’écris alors un mot tout simple tout en continuant de lui tenir la main. ¨Ca m’apaise et me rend tout simplement heureux.

Daniel- Je n’ai jamais été bien auprès des gens. Depuis ma naissance en fait. Étant muet ça nous isole souvent. Donc après l’accident ça c’est empirer. Mais avec toi je me sens bien, apaiser. Tu es la première qui me laisse lui tenir la main, de me permettre d’être près d’elle sans que je ressens le dégoût ou bien la manipulation. Car oui bien des gens se sont servis de moi pour faire des trucs. Laissant miroiter une amitié que je désirais croire. Mais tu es authentique, débordant de douceur et de compassion. De candeur et de gentillesse. Tu es parfaite à mon regard et celui qui va gagner ton cœur sera le plus chanceux qui soit. Pour ma part je sais que je ne rentre dans aucun des critères des gens pour être en amour. Muet, monstrueux, con, aucune éducation à proprement parler et n’ayant aucune fortune. Je n’ai pas grand-chose à offrir à part ma fidélité et mon amour. Je suis heureux simplement d’être près de toi et je chéris chaque instant.

Je replonge dans le film tout en laissant ma paume dans la sienne. Elle peut l’enlever à tout moment et je ne lui en tiendrais pas rigueur. Mais pour ma part j’aimerais que le film ne finisse jamais. Je me sens somnolent, bien et apaiser par Karianne à mes côtés. Ce que je ne donnerais pas pour sentir sa tête reposer sur mon épaule, sentir son souffle dans mon cou. L’entendre me dire les plus merveilleux mots de l’univers. Aussi je pourrais être un adonis au sourire ravageur et millionnaire. Ce que je peux être crédule et con des fois. Quand le générique commence j’écris alors un mot de ma belle calligraphie.

Daniel- Voilà le premier film de fini. C’est une trilogie. La suite la prochaine fois. Tu as aimé? Il est tard. Tu veux dormir ici? Demain je pourrais te faire des pancakes pour déjeuner. Dès que je peux être stable je ne sens pas de douleur.

Je sais c’est pathétique, mais pour une fois j’aimerais sentir une autre présence dans le chalet. Je suis horriblement seul depuis le départ de mon héros. Elle va avoir son lit, enfin celui de Papy. C’est juste à côté du mien, mais je ne serais pas envahissant. Juste être près d’elle et de rêver du paradis et de Karianne qui est si magnifique avec ce sourire qui illumine comme mille soleils.

@Karianne Myklebust

Codage par Libella sur Graphiorum

-Ne dis pas toutes ce choses, ce n'est pas vrai... Tu n'es ni monstrueux ni stupide. Tu es quelqu'un de bien. Tu mérites d'avoir quelqu'un auprès de toi, quelqu'un qui ait envie de prendre soin de toi, quelqu'un qui t'aime pour toutes tes qualités et tes défauts.

-Je suis heureuse d'être avec toi, je veux que tu restes toujours à mes côtés, je ne te ferais jamais de mal, je le jure...

-Oui c'était sympa ! Un peu long, mais plutôt prenant.

-Oui, je crois que je vais rester ici... Si je ne t'embête pas. Mais ne t'inquiète pas pour mon petit déjeuner, je me débrouillerais s'il le faut. Tu dois te reposer.

Un coup de main...(Kariel)

Je fini de jouer un air magnifique au violon alors que Féline démontre sa grâce angélique en dansant avec ce sourire qui ressemble tellement au soleil car il est radieux et merveilleux. Elle s’approche de moi et m’enlace les épaules. Au lieu d’être paniquer et de cesser de respirer comme un cerf pris dans les phares d’une voiture la nuit, je passe mes bras pour la ceinturer avec une grande tendresse. Karianne me touche alors mon profil facial ingrat et cauchemardesque avec douceur ce qui me fait sourire. Une caresse divine et d’une tendresse céleste de la part de celle qui est comme une apparition du paradis. À ma grande surprise je la vois s’avancer pour m’embrasser. Mes rêves les plus fous… sont juste des rêves car je me réveille quand on passe une main dans ma chevelure blonde comme les blés. Groggy je grogne un peu en essayant de retrouver mon ange et de pouvoir vivre ce rêve pour l’éternité. Mais les paroles de Karianne, véritable mélodie pour mon ouïe artistique, fais naître un sourire endormi sur le côté des lèvres échappés du brasier meurtrier. Avec son aide je me redresse sur le lit et je grimace un peu à cause de la reprise soudaine des douleurs dans mon corps chétif. Encore un autre aspect de mon physique qui m’empêcher d’être à l’aise et de courtiser Féline. Je ne ressemble à rien, juste une allure de chandelle à demi fondue. Ma musculation est présente, mais c’est plus du style de coureur de brousse que les accros des poids et haltères. Doucement j’écris une note et je lui tends en m’étirant.

Daniel- Bonjour Féline. Non juste une partie de la nuit. Je voulais juste d’apporter une présence car tu semblais avoir un cauchemar. J’ai la journée pour me reposer donc ça va. Tu semblais si épanouie dans ton sommeil, ton sourire valait amplement que je sois près de toi.

Et voilà que je recommence à laisser mon cœur parler et pas raisonner avec ma cervelle de con. Bientôt je vais surement m’échapper et lui dire que je l’aime et ce sera la fin de notre si beau lien. Car elle va quitter parce que cet ange de lumière mérite bien mieux qu’un monstre de cauchemar. Rapidement j’écris une note pour passer à la suite de la journée.

Daniel- Si tu veux prendre ta douche je vais commencer à faire le déjeuner. Tu aimerais un petit déjeuner de bucheron comme mon héros le disait. Des œufs, des toasts, des fruits, du bacon, du jambon et des fèves au lard. Sinon je sais que tu aimes les pancakes. Mais avant de partir tu peux me donner mes béquilles et mes médocs s’il-te-plaît? Tu serais un ange.

Je la remercie pour les médicaments et en me levant je chancelle. Nous nous retrouvons de nouveau dans nos bras enlacé. Sans le savoir je la serre tendrement et je me sens si bien en sentant ce corps sublime et cette âme lumineuse contre moi. Nous nous séparons alors, c’est moi ou elle semblait aimer ce moment aussi, et je me dirige vers la cuisine tout doucement. Tout es rapidement mis en place pour le petit déjeuner et comme je me sens joyeux je me mets à jouer du violon. L’ai est entrainant et remplis de joie. Un bon Bach comme je les apprécie. Quand la jeune femme revient vers moi avec sa démarche féline et gracieuse je ne peux m’empêcher de la regarder avec adoration. Elle est si merveilleuse. Ensemble nous préparons le tout dans la bonne humeur et je l’invite même à faire retourner des pancakes en les faisant sauter de la poêle. Bon professeur je vais dans son dos pour lui montrer mes trucs. De nouveau nous sommes près l’un de l’autre, je sens le parfum de sa peau qui est tout simplement divin. Nous en échappons une en rigolant tellement la chimie semble sublime entre nous. Bientôt tout est sur la table, boisson chaude incluse. Nous mangeons de bon cœur et j’écris un mot que je lui tends avec ce sourire ravis et conquis par le bonheur qui me fait naître à chaque instant dont nous sommes ensemble.

Daniel- Nous pourrions presque coller les lits. Comme ça si tu fais un cauchemar je pourrais rester coucher pour te prendre la main. En fait dormir près de toi m’a fait chasser les mauvais rêves. En fait j’ai rêvé que je jouais du violon et que tu dansais de bonheur. Aussi que nous allons dans les bois pour nous promener. Je suis très bien avec toi. J'ai jamais ressenti ça avec personne d'autres. Comme si je voudrais te tenir la main et jmais la laisser.

Voilà dans pas long je vais lui avouer ce que je ressens par accident et adieu cette merveilleuse complicité.

@Karianne Myklebust

Codage par Libella sur Graphiorum

-Pourquoi tu t’excuses ? Ce n’est rien si les lits sont proches. Et puis, j’y ai déjà dormi après tout. Si tu tiens à préparer le petit déjeuner je ne vais pas t’en empêcher, mais ne te fatigue pas trop…

-C’est la première fois que quelqu’un s’entête à me faire passer pour un ange.

-Bonne nuit à toi aussi.

-Bonjour toi... Tu as dormi toute la nuit là ? Je suis sûre que tu n'as pas bien dormi, tu vas avoir mal partout Daniel...