Qui es-tu vraiment ? (Pv Brunehilde

QUI ES-TU VRAIMENT ?

Depuis quelques jours, je travaillais à Moskenesoya, l’île des dragons et des phénix. Je me sentais plutôt bien là-bas, entourée par les phénix. Faeries et phénix avaient toujours été habitués à travailler ensemble pour que les choses avancent dans ces îles Lofoten. Ce fut donc naturellement que je m’installais dans un petit studio pendant la durée de mon enquête dans le royaume des phénix.

Ce qui m’amenait ici était une affaire assez complexe sur une entreprise assez réputée de l’archipel : l’entreprise Gundersen. C’était un travailleur de cette boîte qui nous avait contacté pour nous prévenir que des trucs pas clairs se passaient là-bas. Plutôt, il avait des soupçons sur l’origine de la direction de cette entreprise pétrolière. Nous avions des tonnes de plaintes de la sorte et chaque fois, nous devions nous assurer qu’un des démons qui avaient réussi à se faire la malle était bien concerné par cette plainte ou pas.

Les démons étaient devenus une plaie qu’il fallait au plus vite remettre dans leur cage. A l’époque où ils régnaient en maître sur l’archipel, ils avaient créer le chaos et la peur parmi les autres créatures magiques. Il était hors de question qu’ils recommencent la même chose, il fallait les en empêcher. J’avais encore en tête le souvenir de la Révolution Septantrale et franchement, je n’avais aucune envie de revivre une telle guerre. Ça avait été un bain de sang et nous avons perdu pas mal de monde dans nos rangs. Franchement, nous étions bien à présent, sans eux.

Je me dirige vers la boîte en question dans le but de discuter avec la directrice. J’ai conscience qu’elle ne va pas apprécier du tout mais peu importe, ce boulot était parfois bien dangereux mais j’en avais accepté les règles du jeu quand j’avais pris ce boulot. J’entre et je vais immédiatement voir l’homme qui se trouve à l’accueil :

« Bonjour, je suis le lieutenant Odegard et j’aimerais voir la directrice de cet endroit ! »

Je lui fais mon plus beau sourire tout en lui montrant ma plaque.

« Euh... oui, attendez un instant ! »

Et je le vois prendre son téléphone pour appeler la directrice, du moins je l’espère.

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AVATARS PAR ANGIE & SWEET DISASTER

Un coup de téléphone... un simple coup de téléphone qui vient gâcher cette si belle journée. La secrétaire à l'accueil appelait Brunehilde pour indiquer la visiter d'un agent de police voulant lui parler. Qu'est-ce qu'il se passait... qu'est-ce qu'on lui voulait encore. Le seul moyen de le savoir était de la recevoir et de lui parler. Elle indiqua à la secrétaire de le faire patienter et qu'elle viendrait elle-même la chercher quand elle sera prête. Elle prétexta qu'elle avait un rendez-vous à finir. Ce n'était pas totalement faux, la démone devait finir quelque chose histoire de ne pas oublier. Et ceci apprendra à cet intrus à venir sans avoir prit rendez-vous avant. Miss Gundersen est une femme occupée et qui a un emploi du temps chargé.

Afin d'éviter quelques menus problème, elle téléphona à Bellator histoire de l'envoyer ailleurs, le plus loin possible d'ici. Le connaissant, il pourrait avoir un très mauvais comportement face à cet agent de police et ce n'est vraiment pas le moment de les mettre dans l'embarras. Elle termina rapidement le dossier sur lequel elle travaillait avant de le ranger, histoire que son bureau n'ait pas l'air d'un joyeux bordel. Puis, elle se leva pour rejoindre le hall d'entrée. Là, une femme l'attendait, elle lui était inconnue. "Bonjour, je suis Brunehilde Gundersen, vous vouliez me voir, Madame... ?" Elle ignorait son identité, mais savait uniquement qu'elle était agent de police vu ce que sa secrétaire lui avait dis au téléphone. "Je vous en prie, suivez-moi, nous allons discuter dans mon bureau." A quoi bon sembler méfiante ? Elle ignore ce qu'elle veut et puis ça ne sert à rien de stresser et ce n'est pas le genre de la démone. Quoi qu'il arrive, elle reste plus puissante que la plupart des gens ici. Si quelqu'un veut l'affronter en un contre un, il risque d'y laisser quelques plumes. Dans son bureau, elle lui indiqua de s'installer sur l'un des sièges et fit de même. "Je peux peut-être vous offrir quelque chose à boire ? Un thé ? un café ?" propose t-elle, c'est important d'avoir une bonne hospitalité et de mettre à l'aise les personnes qui viennent la voir.

QUI ES-TU VRAIMENT ?

@PRIYA ODEGARD
@BRUNEHILDE B. GUNDERSEN

Que je n’aimais pas me retrouver dans ce genre de situation. C’est non seulement de fausses pistes données par des gens qui voyaient des démons dans toutes personnes qu’ils croisaient. Mais, en plus, il fallait se mettre des gens à dos pour des motifs faux et ça, c’était une chose que je n’appréciais pas. Déjà que dans ce boulot, la plupart du temps, nous étions mal vus mais pourquoi se mettre plus de gens à dos que de nécessaire ? Néanmoins, mon chef m’avait envoyé fourrer mon nez dans cette entreprise et je me devais d’obéir, ou plutôt, j’aimais trop mon job que pour le foutre en l’air juste parce qu’une part de ce même boulot ne me plaisait pas.

J’étais donc allée à l’entreprise Gundersen, une entreprise pétrolière qui n’avait pas toujours bonne réputation. Les écologistes – qui sont nombreux sur cette île, les amis de la nature – ne sont pas toujours tendres avec ce genre d’entreprise et clairement, le témoignage qu’avait obtenu le commissariat n’était peut-être pas une vraie information, juste un moyen de faire chier le directeur de la boîte. En parlant de directeur, le – ou plutôt la voilà qui arrive. La prestance de cette jeune femme est incroyable, je n’aurais jamais cru qu’une telle femme puisse être à la tête d’une telle entreprise. Non pas que je ne l’en croyais pas capable du à sa condition de femme, loin de moi cette pensée, je reste une femme tout de même. Non, c’était plutôt son côté féminin très doux et très classe qui ne collait pas avec l’image du pétrole. Elle s’approche de moi et je lui souris quand elle se présente à moi.

« Odegard ! Priya Odegard ! Oui, j’ai quelques questions à vous poser ! »

Dis-je avec un vrai sourire, je n’avais rien contre elle à priori, je devais me faire ma propre opinion. Elle m’invita à la suivre et je ne discutai pas, elle m’emmena dans son bureau, c’était certainement une bonne idée.

« Je vous suis ! »

Dis-je simplement et très vite, nous arrivions à destination. Elle me proposa un siège et elle s’assit à son tour. Je m’assois en face d’elle et elle m’offre quelque chose à boire.

« Non merci, c’est très gentil à vous ! »

Je lui souris à nouveau et j’apprécie son hospitalité. Pour l’instant, elle ne me semble pas désagréable, elle semble à l’aise et aucunement stressée de ma venue. Un bon point pour elle mais il fallait aussi parfois se méfier de l’eau qui dormait. Mais, sans poser de questions, mon enquête n’avancerait pas.

« Madame Gundersen, je ne suis pas là de gaieté de cœur, je dois bien vous l’avouer ! Nous avons eu des plaintes contre votre entreprise ! »

Je n’allais pas plus loin, je ne voulais pas lui avouer que nous étions à la recherche de démons, ceux qui avaient réussi à sortir de leur cage.

« Le genre de plainte que nous sommes obligés de creuser, pouvez-vous m’éclairer sur votre entreprise ? C’est vous qui l’avez construite ? »

Je prenais mon carnet et j’attendais de voir si elle allait répondre à mes questions ou pas. Ce serait déjà un bon point pour elle, si elle ne se brusquait pas de mes questions.

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HJ : je m'excuse sincèrement de l'attente, ça ne devrait plus être si long la prochaine fois Qui es-tu vraiment ? (Pv Brunehilde 763394496

La visite de la police n'était pas du tout prévu et bien qu'elle aurait préféré s'en abstenir, elle ne pouvait hélas pas y échapper. La faire partir lui porterait préjudice et puis elle est censée être une femme d'affaire, alors autant se comporter comme telle. Elle accueillit comme il se doit la jeune femme et l'invita jusqu'à son bureau, c'était tout de même plus convenable que de rester debout à l'accueil. Et puis, Brunehilde apprécie la discrétion, surtout quand la police est dans l'histoire.

Priya Odegard, c'est ainsi que se prénommait la charmante policière qui venait pour enquêter. Comme elle pouvait très bien l'imaginer, elle n'était pas ici par hasard. Visiblement, on aurait des problèmes avec son entreprise. En même temps quoi de plus étonnant quand on détient une société pétrolière. Bérith leva les yeux au ciel, montrant un léger signe d'agacement mais pas contre la jeune femme, plus contre les plaintes qu'elle imagine déjà. C'est surement un coup des écologistes qui veulent se plaindre qu'elle pollue où autre. Sauf qu'ils ne sont pas bien renseignés comme toujours. Elle fait en sorte que son entreprise respecte les règles de l'environnement. C'est peut-être une démone, mais elle n'a pas envie de vivre dans un monde en ruine et dégueulasse. Par contre, elle sait qu'un monde sans pétrole risque de causer des problèmes et créera un certain effondrement partout. Alors, on peut lui crier dessus, la détester ou même manifester, ça ne changer hélas pas grand chose. "Sans vous offenser Madame, ce n'est surement pas la première fois, ni la dernière que vous recevrez des plaintes contre la compagnie Gundersen. Je sais que vous ne faite que votre boulot en venant enquêter, mais vous perdez probablement votre temps." Elle ne faisait qu'exposer la vérité. La blonde voulait savoir si elle avait créer l'entreprise. Quel est le rapport avec les plaintes reçues ? "Vous auriez pu facilement trouver la réponse sur notre site internet, vous savez. J'aurais imaginé qu'une policière serait un peu plus... renseigné ?" observe t-elle. Ce n'était qu'un petit reproche, rien de bien méchant, mais elle n'a pas non plus de temps à perdre. Sur le site internet, il y a toute une page d'histoire. Certes, habilement remanié par les soins de Bérith car après des siècles enfermés, elle n'aurait pas pu avoir cette société. Elle a en fait pris cette compagnie à un homme qui se nommait Gundersen. Quelques papiers modifiés et la voila devenu sa petite fille. "Venez en au fait. Quel genre de plainte vous avez reçu ? On se plain de quoi ? Que des hydrocarbures sont rejetés dans la mer ? Que ma compagnie pollue et que je détruits l'environnement ?" suppose t-elle. "Je suis très pointilleuse sur le côté écologique de l'entreprise. Certes, je ne peux pas garantir que tout soit propre à 100%, mais je demande à mes équipes de faire le maximum. Nous avons tout un tas de procédure et je peux vous garantir que c'est la seule compagnie pétrolière à faire ça. Après, je ne peux hélas pas empêcher que le pétrole que je vends soit quoi qu'il arrive polluant. Mais vous savez surement aussi bien que moi que nous avons besoin de cet or noir pour le moment." On ne pourra pas décontenancer aussi facilement Bérith, elle connait son sujet et elle trouvera toujours un moyen de répondre quoi qu'il arrive.