{Event} Ne vous laissez pas pétrifier

Première chose que j’avais fait en me présentant dans le lieu où se faisait le bal avait été de me présenter au bar. J’avais opté, après une rapide dégustation de breuvage, au fameux buffets alimentaires qui s’offraient à nous. Prenant assiette, je l’avais rapidement rempli en bavardant avec Bellator en même temps. Tâchant de lui changer les idées, on s’amusais bien au final. On m’avait demandé de suivre un des serveurs parce que j’étais demandé autre part. Intrigué et croyant que cela faisait partie de la soirée, je l’avais donc suivi en envoyant la main à Bellator d’un regard amusé. Mon assiette toujours en main on me fit entrer dans une pièce vide où on me demanda de patienter. Je ne comprenais pas trop ce que je faisais là, observant ce qui ressemblait à des statuettes dans le centre de la salle. Je me demandais bien ce que je faisais à l’écart de tout le reste des gens du bal. Je poursuivis de déguster mon assiette en soupirant alors que le temps semblant se faire long.

Finalement une seconde femme entra puis vint une troisième. La dernière me fit un sourire que je répondis de façon simpliste mais sincère. La blonde quant à elle avait l’air furax, ayant visiblement envie d’être ailleurs elle tentait avec rigueur d’ouvrir la porte en vain. Son ''putain de merde’’ résonna en écho dans la pièce et me fit afficher un léger rictus amusé. Je me retournai finalement en observant les 3 corps de femmes au centre de la pièce à nouveau. Leur visage penché vers le sol, on ne distinguait à peine leurs traits.

La voix de la femme au cheveux noir s’éleva après un sifflement intriguant, COUVREZ VOUS LES YEUX…

Je ne me le fis pas dire deux fois, je fermai les yeux rapidement abaissant même la tête pour éviter le contact avec les femelles serpents qui sifflaient autour de nous. Tout avait été si vite, étais-ce une blague ? Pourquoi des gorgones foulaient le sol d’un foutu bal de merde… Déjà de prime à bord, je n’avais pas été tenter d’y aller et m’était décider un peu dernière minute finalement. En y repensant bien j’aurais mieux fait de rester évaché dans mon sofa devant une télésérie. Je n’y connaissais pas grand-chose à ce genre de créature, on m’en avait souvent parler dans les cours de mythologies mais je ne m’y étais que très peu intéressés et n’était pas vraiment caller en la matière.

Mais c’est quoi ce foutoir ?... Avais-je simplement lancé les yeux toujours fermés. J’humai l’air tâchant de distinguer l’odeur des créatures en question parmi celle des femmes présentes à mes côtés. Le parfum de celle-ci m’indiqua qu’elle se trouvais près de la porte... et les gorgones quant à elles, un peu plus loin dans la pénombre. Leurs odeurs reptiliennes percutant mes narines, je pourrais aux moins les distingués les yeux fermés. Leurs sifflements se faisaient encore entendre, j’avais les sens aux alertes et l’ouïe plus développée je dû couvrir mes oreilles en lâchant mon assiette au sol, dans un cliquetis métalliques.

Je ne sais pas pour vous les mesdemoiselles mais j’ai bien envie de sortir d’ici au plus vite … je propose d’en finir rapidement. Je suis ouverte à toutes vos idées… avais-je lancé espérant qu’une d’entre-elle s’aurais comment procédé pour la suite.  Je m’approchai du mur à l’est, tâchant de tâter le mur à la recherche de quelques choses d’utiles, un décoration solide pour dégommer si l'une d'entre-elle aurait envie de me renifler à deux pouces du visage, ouvrant un œil face aux murs visualisant le papier peint bourgogne qui ruisselaient sous la lueur des chandelles présentent dans la pièce. Je tâchai d'observer où se trouvais mes nouvelles comparses du moment.

Comme mentionné le mieux pour le moment était de fermer les yeux, visiblement la petite blonde qui était avec nous dans la salle avait la rage au ventre et n’était vraiment pas de bonne humeur. La brune proposa alors de défoncer la porte ce qui eut pour effet d’attiser un commentaire qui étira un rictus amusé sur mon visage.

Tâtant le mur pour me repérer je me rapprochai de la fameuse porte. Je pris une grande respiration tâchant de contrôler une partie de ma transformation, un grognement sourd se fit entendre et mon épaule se fracassa sur la porte qui ne sembla pas broncher du tout. Un sortilège peut-être ?

Rien à faire avec cette foutu porte. Avais-je lancé à l’intention des deux autres femmes.

Vint ensuite le dilemme de trancher ou non la tête et l’idée que pour les éliminer était peut-être en fait la façon la plus simple de leur renvoyer leurs propres reflets. J’avais approuvé d’un signe de tête me remémorant alors ce mythe.

Oui je me souviens avoir entendu cette partie de l’histoire pour le miroir.... L’important c’est de sortir d’ici avais-je lancé alors que la blonde commença à blasphémer contre les créatures tandis que moi je réfléchissais au comment procédé.

Je me souvins qu’en arrivant ici j’avais une assiette dans mes mains, bien qu’elle semblât chromée brosser elle pourrait sans doute nous être utile et du moins nous permettre de renvoyer une partie de leurs reflets. Nous suffisais de nous approché assez près pour faire ce qu'il fallait, ce qui ne serais pas chose aisé les yeux fermés, heureusement pour moi j'avais été dotée de développement des sens.  

Alors que la blonde servait dans le moment de distraction pour le trio écailleux je me penchai au sol, les yeux clos. Cherchant de mes mains si je ne pouvais pas retrouver la fameuse assiette en question. Je m’étais promener près de la porte d’entrée puis j’avais tâté les pieds de la brune, je chuchotai à son intention,

J’ai laissé tomber une assiette en arrivant, on pourrait surement l’utiliser pour refléter son portrait avais-je dit toujours à voix basse, alors que je poursuivais la recherche de l’assiette à l’aide de mes mains. Yeux clos, je marchais à 4 pattes dans la pièce, le plancher était froid alors qu’il semblait s’agir de céramique. Je ne voyais pas la couleur mais je pouvais en ressentir la fraîcheur et je percevais les pas des gens présents plus aisément.

Putain de corset à la con! dis-je le souffle court alors que ma robe me serrais la taille. Ce n'était pas l'habit le plus convenable pour se genre de situation.

J’humai l’air un moment afin de retrouver des parcelles de nourriture qui aurait pu m’aider en m’indiquant où se trouvais ma précédente assiette. Je pouvais sentir des roulés de viandes froides et quelques fruits. Je m’y approchai doucement continuant de toucher le sol pour trouver l’assiette en question. Alors que ma main toucha ce qui pouvait ressemblé à un plat de bouchés, l’une des méduses s’approcha dans un sifflement aigu et je dû bouché mes oreilles pour le moment, serrant les dents concentré à ne pas me faire transpercé les tympans tellement s’était fort et saisissant.

Je n'avais qu'une chose en tête, prendre un coup avec mon ami et l'aider à passer au travers de son calvaire. En espérant sortir vivante de cette situation.

Je ne suis pas persuadés que mon assiette de collation soit véritablement d'une aide en fin de compte. Les cris stridents qui retentit me font me stopper et me remettre en question sur la façon de faire. Je n'ai pas d'arme sur moi pour une rare fois, je devrais faire ce que Bellator m'as si souvent entraîner à faire, apprendre à donner de bonnes droites et me fier à mon instinct animal. Lorsque le son strident cesse enfin je repris mon souffle comme si l'entendre m'avait fait arrêter de respirer, j'avais dû m'accroupir en me bouchant les oreilles en serrant les dents.

Finalement j'entend la blonde parler, mais rien de ce qu'elle raconte n'as de sens et je ne comprend pas ce qui se passe réellement ayant les yeux sans cesse fermés. Je touche finalement l'assiette métallique au sol puis la prend dans ma main, étrangement je suis extrêmement heureuse de l'avoir en ma possession. Comme si malgré le fait de perdre un sens important comme la vue, il nous était possible de s'en sortir, du moins c'est ce que j'espérais le plus.  

Finalement le son d'une voix masculine s'élève dans la pièce, Ném? Est-ce que sa va ? La voix me rappelle celle de Nyx, je fronce les sourcils en me redressant rapidement, les yeux toujours clos. Serrant l'assiette chromé dans ma main.   C'est fini Ném tu peu ouvrir les yeux. J'hume l'air pour reconnaître l'odeur de mon ami, étrangement l'odeur de Nyx ne se trouve pas devant moi mais près de la blonde. Comment tu nous a retrouvés? Osais-je demandé, je sent une main froide me toucher me convaincant que c'est bien lui mais alors que je caresse la main à mon tour, elle semble douce et écailleuse. Je fronce les sourcils..

Réfléchissant un moment à ce qui se passe je sent monter en moi une certaine colère. Je sais que c'est l'une des créatures qui se trouve devant moi et je sais qu'elle me touche pour me convaincre d'ouvrir les yeux. Tâchant de jouer dans ma tête pour me faire la peau.  Mon ami... dis-je me prenant au jeu... je suis si heureuse que tu nous est retrouvée elles sont partis ? demandais-je en levant ma main libre vers son visage, comme un geste d'affection, caressant la joue froide et écailleuse de la créature me faisant face. Offrant un sourire pour qui aurait pu le voir plus sadique que de coutume.

Ouvre les yeux, oui elles sont partis, tu n'as plus rien a craindre me dit-elle encore en continuant de me convaincre que c'est bel et bien réelle.

Sachant très bien qu'il n'était en rien mon ami, je frappe de toute mes forces vers ce qui m'indique être sa tête dans un geste vif et rapide.

Lancé de dés (résultat):

La créature est impressionnante et extrêmement rapide, elle esquive mon coup avec grâce serrant son emprise sur mon poignet. Elle hurle de fureur faisant éclater ce qui se trouve dans la pièce, de verre. Je dois a nouveau m'accroupir pour me boucher les oreilles faisant tomber mon assiette.. J'hurle presque de douleur a mon tour, légèrement étourdis, je sent un liquide chaud couler de mon oreille gauche et me rend compte que je saigne d'une oreille.  

Faites attention mesdemoiselles, elles jouent dans nos têtes ses satanés vipères !! Lançais-je les dents serrés alors que je titube en me redressant, visiblement secoués par le cris. Elle sont très rapide aussi... La vipère tient toujours mon poignet et je sent une vive chaleur l'envahir, décidément j'aurais droit à une jolie ecchymose.